Fashion week. Lumineux !

Et ça défile... Remarqués, très remarqués, les défilés de Balenciaga, où Alexander Wang se taille une belle réputation, et de Lanvin, où Alber Elbaz fait exploser la couleur.

Balenciaga : la fraîcheur du blanc
Son deuxième défilé pour l'illustre maison Balenciaga était très attendu : Alexander Wang a justement choisi l'Observatoire, cadre prestigieux, pour présenter sa collection. Et on n'est pas déçu. Le styliste américain revisite la griffe avec talent et modernité : des coupes parfaites, des épaules rondes, des formes trapèze, comme cet ensemble veste et jupe courte bicolore gris clair qui ouvre la marche.
Une chose est sûre : la mode du printemps-été sera courte, très courte, et les shorts omniprésents. Le créateur a imaginé une ligne féminine et sportive, des ensembles pastel à liseré, qu'on imagine sur les courts de Roland-Garros, des débardeurs dévoilant un peu le ventre (fermeté abdominale de rigueur !).
La touche Wang : devant, la robe paraît classique et très sage; derrière, le buste laisse entrevoir une partie du dos. Coup de coeur pour ces robes courtes aux épaules dénudées dont les manches trois-quarts partent ensuite en biais, comme des femmes-libellules...
On adore la fraîcheur de ces chemises blanches ou de ces vestes qui font office de robes, aux manches en mousseline, parfois prolongées d'un voile, qui dévoile les jambes dorées des mannequins.
Raffinée aussi, la ligne imprimé tapisserie, un peu toile de Jouy, comme ce pantalon court avec taille à large basque, le tout porté avec un corsage blanc.

Lanvin : il faut que ça brille !
Pour être flamboyant, c'est flamboyant ! Plein les yeux chez Lanvin, où Alber Elbaz a remis la couleur au goût du jour, avec du lurex et du lamé : rose vif, ocre, turquoise... Des robes style Charleston, ou près du corps avec volants, des combinaisons-pantalon au look années 80, il faut que ça brille !
On craque pour la robe verte à manches longues épousant la silhouette ou celle bleue à dentelle transparente à la large ceinture de satin.
Dans la collection, quelques robes de soirée en noir mat, cette fois, des tailleurs en tweed léger aussi. Remarqués aussi, les fins escarpins qui font des jambes divines...
Après la sobriété Wang, Elbaz n'a pas fait dans la dentelle, c'est gai et chaleureux, signe que les défilés se suivent et ne ressemblent pas. Pour le bonheur des fashionistas...

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