PRENOMS, CE QUE DICTE LA MODE

DEUX SYLLABES, C'EST PARFAIT
Depuis une 10aine d'années, moins les prénoms sont longs, plus ils sont populaires. C'est une probable conséquence des nouvelles règles d'attribution du nom de famille qui permettent aux parents, depuis 2005, de transmettre leurs 2 noms accolés.
Au palmarès des prénoms féminins 2012, on constate, que les 10 plus attribués ne comptent que 2 syllabes (contre 4 sur 10 en 80). Et le mouvement se durcit avec l'essor de la monosyllabe : Tom, Joy, Sam…
ORIGINAL MAIS PAS TROP
Depuis Janvier 93 et la libéralisation du choix du prénom, les parents peuvent faire preuve d'originalités. Mais ils ne sont pas plus audacieux. Les dernières enquêtes montrent que les prénoms rares ne concernent que 7 % des filles et 6 % des garçons.
Mais tout n'est pas permis. Si les parents peuvent baptiser leur progéniture comme ils le souhaitent, l'officier d'Etat civil doit informer le procureur de la République quand ce choix lui semble porter atteinte aux intérêts de l'enfant. C'est ce qui s'est passé en 2009, avec des parents qui voulaient appeler leur enfant Titeuf, en référence au personnage de BD. Ils ont été déboutés.
La punition fut la même pour les parents des petits Staline, Astérix, Vagina ou Clitorine. En revanche c'est passé pour Lambada, Othello, Cheyenne et Pacifique.
LES MIXES A LA PLACE DES COMPOSES
Incontestable déclin pour les prénoms composés depuis la fin des années 70. Au revoir les Anne-Sophie, Marie-Claude et autre Jean-Pierre.
Tendance de remplacement : le mixage, qui remporte de plus en plus de suffrage. Comment ça marche : Caroline + Anne = Carolane. Maxime + Alexandre = Maxandre
PRENOMS, CE QUE DICTE LA MODE