« Course à l’échalote »
Son responsable, Laurent Carratu, dénonce en outre « une course à l’échalote » entre les communes où des projets sont annoncés – de Marseille à Aix en passant par Miramas, Aubagne ou Les Pennes-Mirabeau –, dans un département qui compte plus de 3.500 boutiques de vêtements, chaussures et accessoires, et où 200.000 m2 de surface commerciale supplémentaire, soit une hausse de 7 %, sont déjà programmés. Selon lui, l’intérêt financier des collectivités, souvent avancé, pour augmenter les recettes de la contribution économique territoriale (CET), qui remplace la taxe professionnelle, n’est pas un argument. « La CET est basée sur la valeur locative des locaux commerciaux, rappelle-t-il, et il serait plus rentable de faire grimper celle des 3.000 magasins du centre-ville plutôt que de percevoir des taxes sur 100 nouvelles boutiques. » Un avis partagé par Robert Giordana, le secrétaire général adjoint de la Confédération européenne des indépendants (Cedi), qui fustige l’absence totale de consultation préalable et se déclare prêt, au cas où le moratoire ne serait pas instauré, à entrer « en lutte » à ce sujet, dans le cadre d’une campagne à caractère national.En bref
Une formule controversée“Prix dégriffés”
Le principe du « village de marques », simple dénomination commerciale des « magasins d’usine », consiste à regrouper des boutiques qui proposent des produits de plus ou moins grandes marques à prix dits « dégriffés ».
Avis très opposés
Perçus comme une nouvelle approche de la consommation, les « villages de marques » sont également dénoncés comme une forme d’imposture commerciale s’appuyant sur des productions de pays à faibles coûts, et provoquant destructions d’emplois et fermetures de commerces classiques.
Deux centres… à Troyes
En France, la ville de Troyes est connue pour avoir deux grands centres de « magasins de marques ».
http://www.francesoir.fr/actualite/societe/villages-marques-commercants-sortent-leurs-griffes-91950.html
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