mercredi 26 janvier 2011

la mode masculine à Paris...Le prêt-à-porter masculin automne-hiver 2011-2012 défile à Paris

Un foulard à la place de la cravate, une barbe courte, un chapeau, voire… un sac à main : les hommes, décomplexés à l’égard de la mode, élargissent leur vestiaire même si relativement peu semblent se passionner pour les défilés de mode masculine automne-hiver organisés depuis jeudi et jusqu’à dimanche à Paris. « Les hommes font de plus en plus attention à ce qu’ils portent et le décalage entre ce qui défile et ce qu’on voit dans la rue s’est réduit », constate le styliste David Duval, qui assiste à une dizaine de défilés par jour. Gérald Tesson, styliste responsable de l’espace Balthazar du Bon Marché, observe, lui, que les hommes « font plus de shopping, moins souvent accompagnés de leur femme » et qu’ils sont « décomplexés au niveau de leur corps et des codes ».






Le costume cravate, qui avait tendance à disparaître, renaît dans les magasins. « Ca devient sympa à porter depuis que ce n’est plus l’uniforme obligatoire dans le monde du travail », assure également Gérald Tesson. Et le succès des séries américaines comme Mad Men, où le costume bien coupé est à l’honneur, lui promet « encore un bel avenir ».






Guerre des boutons






Bien sûr, le costume se porte de plus en plus souvent dépareillé, la veste avec un jean ou le pantalon avec un polo ou un pull. Mais les jeunes surtout recommencent, selon David Duval, « à porter des costards, qui ont désormais une image moins guindée ».






Ces dernières saisons, les grands magasins en vendaient moins, au profit de vestes dépareillées, soit plus sport, en laine ou en tweed, ou très habillées. « Le côté décalé d’une veste de smoking avec un jean, par exemple, se voit beaucoup », confirme Gérald Tesson.


En mode homme, moins fantaisiste que la femme, tout se joue sur le détail, comme le nombre de boutons d’une veste. Aujourd’hui, les « deux boutons » dominent, mais on en voit aussi un seul sur des vestes élégantes ou « pointues ». Le « trois » est has been, mais revient quelquefois chez certains créateurs… Allez comprendre !


Les vestes croisées, classées jusqu’ici « italien ringard », refont doucement surface et peuvent être « cassées » avec un jean. L’influence de Hedi Slimane, styliste pour Dior Homme au milieu des années 2000, et de sa silhouette fine commence à s’estomper chez les créateurs mais reste forte dans la rue. Les pantalons « slim » façon Slimane demeurent omniprésents, de même que les vestes courtes, les cols de chemise étroits et les cravates plutôt fines. Toutefois, ces dernières paraissent très largement remplacées par les écharpes et les chèches, accessoires qui apportent une touche de couleur. Côté pull, le V a détrôné le col rond. Et au rayon sous-vêtement, le slip a été abandonné au profit du shorty, sauf chez les très jeunes qui reviennent au slip. Esprit de contradiction oblige.






Depuis quelques années, les hommes investissent largement dans la maroquinerie ou les bijoux, en cuir notamment. En matière de sacs, le best-seller reste le modèle « postier », assez grand et qu’on porte en bandoulière, mais le cartable revient aussi depuis un an. Le chapeau marche très fort, comme le « petit monsieur » en feutre porté par les chanteurs Justin Timberlake ou Charlie Winston. Mais aussi la chapka depuis deux hivers
http://www.francesoir.fr/pratique/consommation/ile-france-mode-masculine-paris-65869.html
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