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FASHION WEEK DE PARIS : A QUOI SERT LA HAUTE COUTURE ?
La fashion week haute couture a posé ses valises et ses robes à Paris. Depuis dimanche dernier, une vingtaine de maisons présentent leur collection printemps-été 2014. Des tenues dont le prix dépasse souvent plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Il faut dire que Dior, Chanel, Jean-Paul Gaultier et les autres maisons labélisées « couture » investissent beaucoup dans ces défilés.
La haute couture est souvent présentée comme le club le plus select du monde de la mode. Une maison qui veut se lancer doit être parrainée par un membre et son cas est discuté par la « commission couture » qui se réunit tous les ans.
D’ailleurs le statut « haute couture » n’existe qu’à Paris. A New York, Londres ou Milan, il n’y a que les collections de prêt-à-porter qui défilent.
Mais attention Christophe, il n’est pas uniquement question d’image et de prestige. Les créations présentées pendant les défilés ont vocation à être portées et donc vendues.
Mais qui sont les clientes de ces maisons ? Impossible de donner des noms. Les maisons sont tenues au secret. Mais on peut deviner la taille de leur compte en banque et leur goût pour les créations uniques. Par exemple, chez Chanel, la haute couture est fait-main. Il faut 200 heures de travail pour un tailleur, 150 heures pour une robe de cocktail et jusqu’à 800 heures pour certaines robes de mariée !
En fait, la haute couture fonctionne quasiment comme au 19ème siècle. Les femmes qui en avaient les moyens se déplaçaient à Paris quatre fois par an pour enrichir leur garde-robe selon la dernière mode de la capitale. En 2014, ce sont les maisons qui se déplacent pour se rapprocher de leur clientèle.
Alors bien sûr, les ventes haute couture représentent un tout petit pourcentage du total des ventes. C’est le prêt-à-porter, les parfums et les produits dérivés qui font la majeure partie du chiffre d’affaires d’une marque comme Chanel. Mais le label « haute couture » reste une carte de visite qui fait rêver. Il suffit de voir le nombre de journalistes, de blogueurs et de passionné de mode qui se déplacent pour chaque défilé
FASHION WEEK DE PARIS : A QUOI SERT LA HAUTE COUTURE ?
Il faut dire que Dior, Chanel, Jean-Paul Gaultier et les autres maisons labélisées « couture » investissent beaucoup dans ces défilés.
La haute couture est souvent présentée comme le club le plus select du monde de la mode. Une maison qui veut se lancer doit être parrainée par un membre et son cas est discuté par la « commission couture » qui se réunit tous les ans.
D’ailleurs le statut « haute couture » n’existe qu’à Paris. A New York, Londres ou Milan, il n’y a que les collections de prêt-à-porter qui défilent.
Mais attention Christophe, il n’est pas uniquement question d’image et de prestige. Les créations présentées pendant les défilés ont vocation à être portées et donc vendues.
Mais qui sont les clientes de ces maisons ? Impossible de donner des noms. Les maisons sont tenues au secret. Mais on peut deviner la taille de leur compte en banque et leur goût pour les créations uniques. Par exemple, chez Chanel, la haute couture est fait-main. Il faut 200 heures de travail pour un tailleur, 150 heures pour une robe de cocktail et jusqu’à 800 heures pour certaines robes de mariée !
En fait, la haute couture fonctionne quasiment comme au 19ème siècle. Les femmes qui en avaient les moyens se déplaçaient à Paris quatre fois par an pour enrichir leur garde-robe selon la dernière mode de la capitale. En 2014, ce sont les maisons qui se déplacent pour se rapprocher de leur clientèle.
Alors bien sûr, les ventes haute couture représentent un tout petit pourcentage du total des ventes. C’est le prêt-à-porter, les parfums et les produits dérivés qui font la majeure partie du chiffre d’affaires d’une marque comme Chanel. Mais le label « haute couture » reste une carte de visite qui fait rêver. Il suffit de voir le nombre de journalistes, de blogueurs et de passionné de mode qui se déplacent pour chaque défilé
FASHION WEEK DE PARIS : A QUOI SERT LA HAUTE COUTURE ?
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