dimanche 10 avril 2011

NATURE : Renoncer à faire des enfants pour la planète, l'étrange combat des femmes «ginks»

La sphère écolo accueille une nouvelle tendance: les «ginks», comme «Green inclined, no kids» (engagement vert, pas d’enfant).
Lancée par l’américaine Lisa Hymas sur son blog childfreefeminist (féministe sans enfant), cette tendance pourrait connaître un fort retentissement avec la sortie du livre de Stefanie Iris Weiss , chroniqueuse au Huffington Post.
Dans Eco-Sex: Go Green Between the Sheets and Make your Love Life Sustainable (Devenez écolo sous les draps et rendez votre vie amoureuse durable), elle explique pourquoi les femmes ont intérêt à ne pas procréer pour le bien de la planète.
«Même s'il s'agit d'un renoncement énorme, on ne peut nier que la surpopulation contribue au changement climatique, écrit l’auteur. J'ai donc pris la décision de ne pas ajouter un enfant de plus à cette planète.»
A l’horizon 2050, la population mondiale s’élèvera à 9 milliards d’habitants. Réguler la natalité apparaît comme une solution pour alléger le poids qui pèse sur la planète.
Une théorie qui mérite toutefois d’être relativisée: les résultats d’une étude publiée montre que les régions où la population a augmenté le plus rapidement sont celles où les émissions de CO2 se sont élevées le plus lentement, et inversement.
Le niveau de vie semble donc beaucoup plus influer sur les émissions de CO2 que la démographie.
Neuf milliards de personnes adoptant le mode de vie américain seraient insoutenables pour la planète, mais une meilleure répartition des ressources et une diminution de la consommation pourraient être plus efficaces qu’une politique de restriction des naissances.
http://legrandmorning.rtl2.fr/2011/04/nature-renoncer-%C3%A0-faire-des-enfants-pour-la-plan%C3%A8te-l%C3%A9trange-combat-des-femmes-ginks.html

1 commentaire:

Didier a dit…

La question de la surpopulation est la principale qui se pose à l'humanité, si nous ne la résolvons pas, les autres efforts ne serviront à rien. Tout sera emporté par le nombre.