jeudi 7 avril 2011

LES PLATS INDUSTRIELS ENVAHISSENT LES CUISINES DES RESTAURANTS

Un cuisinier casse un silence qui n’a que trop duré ! Jean-Luc Madec, restaurateur à Guyencourt (Yvelines) laisse la langue de bois de côté.
Sa franchise concerne un secret très bien gardé : les plats industriels tout prêts qui, selon les jours, composent 10 à 15% de sa carte. Lui n’y voit aucun mal. Avec ses 3 formules à 18, 23 et 31 €, il juge impossible de rester compétitif sans utiliser une dose de « tout fait ». Mais lorsque certains restaurants composent leur carte avec près de 80 % de plats préparés, là cela lui pose un véritable problème !
Pendant que la France plébiscite les émissions à la gloire de l’art culinaire et que l’Unesco classe notre gastronomie au patrimoine mondial de l’humanité, nos auberges cèdent chaque jour un peu plus de terrain aux plats préparés : entrées fabriquées en laboratoire, plats sous plastique et desserts surgelés.
« Plus de la moitié de tels produits à leurs menus » estime le président de la Confédération des professionnels indépendants de l’hôtellerie.
Une double arnaque est dénoncé ici, puisque non seulement le client ne sait pas ce qu’il mange, mais en plus il paie son surgelé réchauffé au micro-ondes au prix du plat cuisiné avec amour !
Mais ces pratiques d’arrière-cuisine, dures à avaler, sont aussi difficiles à prouver. Rien n’oblige les établissements ) préciser l’origine de leurs plats (ça se fait pourtant en Italie).
LA CARTE DE JEAN-LUC MADEC, AVEC SES PLATS D’ORIGINE INDUSTRIELLE.
En conserve : Parmentier de confit de canard : 15€ / Prix d’achat chez Transgourmet : 2 € 37.
En poudre : Crème brûlée au Toblerone : 7€ / Prix d’achat chez Metro : 1 € 32
Sous-vide : Blanquette de veau : 12 € / Prix d’achat chez Metro : 2 € 45
Surgelé : Café gourmand : 7 € / Prix d’achat chez Davigel : 1 € 20
SOURCE : CAPITAL
http://legrandmorning.rtl2.fr/2011/04/les-plats-industriels-envahissent-les-cuisines-des-restaurants.html

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