mardi 22 mars 2011

LE BUSINESS DES ENFANTS MANNEQUINS

L’enfant, c’est le Graal du publicitaire. A lui seul, il véhicule énormément de valeurs », souligne un publicitaire. L’enfant prenant une place de plus en plus importante dans la société, il est normal qu’il apparaisse davantage dans les publicités.


Mais pas n’importe comment. Et surtout pas gratuitement.


Entre ses 6 mois et son 3ème anniversaire, un enfant ne peut pas travailler plus de 2 heures par semaine ni plus d’1 heure par jour.


Côté rémunération : Les règles sont strictes avec des salaires minimum déterminés par convention collective. « En mannequinat enfant, il n’y a pas de star, donc pas de salaire de star. Quelle que soit l’expérience de chaque enfant, c’est le même salaire horaire qui s’applique. »


Les tarifs 2010 sont plutôt favorables.


Avec un salaire horaire brut de 77 € pour le tournage d’un film publicitaire, 65 € pour une publicité photo ou encore 54 € pour un catalogue de vente par correspondance, le métier d’enfant rapporte !


Autre spécificité avantageuse : Peut importe la catégorie de prestation photo (publicité, catalogue, presse…) et sa durée, l’enfant perçoit toujours un salaire de base minimal de 2 heures. Un bébé qui pose pendant 20 minutes est payé comme s’il avait travaillé 2 heures.


Le salaire revient à 90% à l’enfant. Il est versé automatiquement par l’employeur sur un compte ouvert au nom de l’enfant, bloqué jusqu’à sa majorité. Les autres 10% sont pour les parents.


LES PIEGES A EVITER


1 – Ne pas verser un centime à l’agence de casting : L’inscription d’un enfant dans le fichier d’une agence de mannequins est gratuite.


2 – Supprimer les dépenses inutiles : Un enfant mannequin doit avant tout être naturel. Inutile de le maquiller donc.


3 – Refuser les salaires en nature : Dès lors qu’un contrat travail est signé, l’enfant doit être obligatoirement rémunéré par un salaire brut horaire. Refusez donc si on vous propose de payer votre enfant en vêtements etc…


SOURCE : LE PARISIEN
http://legrandmorning.rtl2.fr/2011/03/le-business-des-enfants-mannequins.html

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